Après avoir défini l’urgence médicale et évoqué les décalages entre la théorie et les réalités actuelles, les auteurs traitent de ce problème, d’abord du point de vue du médecin praticien qui y est confronté, puis de celui du médecin expert. Concernant le médecin, ils abordent d’abord le contexte général de l’urgence médicale, ensuite la réponse qui doit y être apportée par tout médecin ainsi que par l’urgentiste, et enfin la mise en cause des médecins eux-mêmes (appréciation du niveau de gravité ; obligations de moyens, d’information et de surveillance), des établissements hospitaliers (transferts entre établissements, dysfonctionnements dans l’organisation des soins ou des services d’urgence), et pour terminer la distinction entre dysfonctionnements ou faute médicale. Concernant l’expert face à des missions touchant à l’urgence médicale, ils rappellent la nécessité qui est la sienne de bien connaître son cadre réglementaire et les règles de bonne pratique adaptable à ce type d’exercice.