En l’absence de calcul rénal authentifié, le chirurgien urologue à qui le patient avait été envoyé sur le soupçon de coliques néphrétiques par son médecin traitant qui signalait aussi un lourd passé d’antécédents polyvasculaires, se devait d’élargir les investigations aux organes de voisinage et alors même que le médecin traitant avait aussi signalé une aorte battante dilatée chez ce patient présentant des antécédents polyvasculaires. Le patient est décédé de la fissuration progressive d’un anévrisme de l’aorte abdominale en raison de la faute du chirurgien qui a mis en danger la vie d’autrui, fait réprimé par l’article 121-3 al 3 du code pénal.