Défaut de diligences (oui)
Le médecin spécialiste traitant qui connaissait le passé médical de sa patiente et devant l’imminence d’un coma diabétique (qui entraînera le décès) se borne à prescrire des analyses sanguines sans même en souligner l’urgence, ne commet pas, contrairement à ce qu’a retenu la Cour d’appel, un homicide involontaire, il n’est pas l’auteur direct du dommage, par contre, sa responsabilité pénale reste engagée et la sanction qui a été infligée (6 mois d’interdiction d’exercer) est maintenue en se fondant sur l’imprudence et la négligence du praticien.
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