La restauration de la fonction d'une articulation par une prothèse reconstituant les versants articulaires, se doit de répondre, non seulement aux impératifs qualitatifs des articulations naturelles (l'indolence, la mobilité et la stabilité), mais aussi d'apporter un quatrième impératif : celui de la longévité et des implants et de l'os sur lequel il s'appuie. Après avoir rappelé succinctement l'historique des échecs à moyen terme des premières tentatives d'arthroplastie, à cause de la non-fiabilité du matériau ou de son usure, l'auteur expose les différentes techniques modernes résultant des recherches sur les matériaux et sur l'amélioration des binômes de frottement ayant permis la survie à long terme des prothèses totales articulaires.