La signature est le signe, un ensemble de signes ou le procédé par lequel le signataire d’une part s’identifie et, d’autre part, soit exprime sa volonté d’adhérer à ce qui est signé (un contrat par exemple), soit en revendique la titularité (un poème, un tableau...). Le procédé doit donc attacher “ce qui est signé” à la signature et identifier (au moins : authentifier) le signataire. Dans la signature manuscrite, le support (papier en général) attache la signature à ce qui est signé. Avant de présenter la signature électronique, Jean-Paul Gauthier a fait un rappel de la signature manuscrite et de ses particularités. Nous présentons ensuite la signature électronique où la signature prend l’aspect d’un “procédé” valant signature, c. à d. manifestation de volonté quant à un texte. L’attachement du texte à la signature ne peut plus se faire par le support (qui serait l’équivalent du papier ou du parchemin). Le procédé d’attachement est plus complexe. La signature électronique est fille des récents progrès en cryptage dont nous exposons les procédés. Bien sûr que la signature électronique ne dit pas grand-chose de la personnalité de son titulaire ! Par contre, elle est pratiquement infraudable.