Intéressant recadrage de la médiation que les auteurs distinguent d'emblée de la conciliation et de l'arbitrage qui ont un dénominateur commun, le conflit. Au contraire la médiation n'est pas nécessairement liée à un conflit, sa vocation étant d'intervenir le plus possible en amont de celui-ci, en quelque sorte à titre préventif. Puis se référant à la Charte et au Code de médiation du Centre National de la Médiation, ils rappellent que la médiation ne peut pas se définir uniquement en terme de règlement des conflits, ce qui est trop réducteur, alors qu'elle évolue dans un espace ouvert où l'on doit chercher toutes sortes de chemins et qu'elle vise d'emblée à « solubiliser » un problème et à « rentabiliser » des antagonistes. Après avoir plaidé pour que la médiation ait sa place pour elle-même et pour ce qu'elle est, les auteurs mettent en garde afin que la médiation à la française ne se dévoie pas pour finalement se confondre avec la médiation à l'américaine qui selon eux « n'en est pas une ». (La Rédaction d'EXPERTS se doit de signaler aux lecteurs de l'intégralité du texte objet du présent résumé qu'il contient une coquille à la dixième ligne avant la fin où il faut lire « accumuler » et non « annuler ».